Los Angeles 1/4 – downtown LA

Dans notre imaginaire, Downtown L.A. c’était le centre-ville de Los Angeles… Une fois sur place on a tout de suite compris que nos références européennes n’étaient pas valables ici !

Impossible de parler de « centre-ville » pour une agglomération qui fait 12 fois la taille de Paris, et qui est sillonnée par un réseau de plus de 1000 km d’autoroutes. Downtown, ou DTLA, c’est un univers chaotique à la fois fascinant et effrayant, mélange de buildings art-déco, de terrains vagues, de parkings et de gratte-ciel aux silhouettes peu élégantes (la réglementation imposait jusqu’à récemment un héliport pour les pompiers au sommet de chaque tour).
Si on considère que parmi les 18 millions d’habitants, la quasi totalité de ceux âgés de 16 ans et plus possèdent une voiture, on comprend que la pression économique du stationnement conduise à des démolitions d’immeubles pour créer des parkings privés à 12$ les 20 minutes…
Malgré le mitage des parkings, DTLA reste l’origine de Los Angeles comme en témoignent de très beaux  bâtiments anciens. Et DTLA connaît depuis quelques années un renouveau architectural, avec notamment le Walt Disney Concert Hall de Frank Gehry, et son nouveau voisin the Broad de Diller Scofidio + Renfro. Ces 2 visites font l’objet du prochain billet.

Dans cet univers peu hospitalier pour le piéton, on apprécie particulièrement de se réfugier dans des havres de paix : le Verve Coffee Roasters de South Spring street, l’incroyable librairie – galerie d’art (et même un corner de laine !) the Last Bookstore à l’angle de South Spring street et West 5th street, et bien sûr l’incontournable et foisonnant Grand Central Market avec ses nombreux bars à jus et vendeurs de produits frais.