de Hopper à Meyerowitz

Le créneau horaire était réservé depuis longtemps pour visiter la fameuse expo Edward Hopper.
Edward Hopper, j’en suis fan depuis que je sais que la peinture existe !
En revanche, cette expo a été une vraie révélation sur la puissance de la lumière dans le travail d’Hopper. Avec ce nouveau regard, j’ai réalisé qu’aucune reproduction de ses tableaux ne montre la réalité le la lumière et des couleurs -et donc leurs forces- chez Hopper. J’avais finalement une vision fausse, partielle, quelle vive émotion de voir les oeuvres originales, vraiment.
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Bien sûr, on a tous en tête des tableaux d’Edward Hopper, Morning sun (1952) ou Nighthawks (1942) pour ne citer qu’eux, mais la première partie de l’expo était justement très instructive pour comprendre les fondements de l’art de Hopper, ses inspirations (Paris, les impressionnistes…) et sa formation. Je ne connaissais pas du tout son travail d’illustrateur-dessinateur commercial avant sa carrière de peintre : dans l’agence publicitaire new-yorkaise C.C. Phillips and Company, il réalise dans les années 1920 des illustrations, des publicités et des affiches pour la presse.
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Les liens avec le cinéma et la photo sont évidents, Hopper a inspiré nombreux cinéastes, les références au travail de cadrage et de lumière sont très présentes dans certains films (Hitchcock, Wenders, Antonioni…).
Hopper s’est largement nourri de la photo et du travail du photographe et à l’inverse, il a également inspiré la photographie.
Et là, transition parfaite, après le Grand Palais, direction la Maison Européenne de la Photographie pour aller voir l’expo Joel Meyerowitz. La résonance avec Hopper, quelques années plus tard, est frappante, les ambiances, les lieux de travail, les cadrages, les scènes sans artifice, l’influence européenne.
Cette expo est présentée jusqu’au 7 avril 2013 et je vous la recommande vivement !

Hartwig House , Truro, 1976

Dairyland, Provincetown, 1976

14 pensées sur “de Hopper à Meyerowitz”

  1. c’est exactement ce que je me suis dit dans la shop du musée. Inutile d’acheter un bouquin, jamais je ne retrouverai cette lumière…. j’avais l’impression que si quelqu’un éteignait toutes les lumières du musée, les tableaux resteraient éclairés.

  2. Hopper est l’UN de mes peintres favoris! Malheureusement je ne pourrais pas voir l’expo et j’en suis plus que déçue!!! J’aime beaucoup son travail d’illustrateur qui lui a d’ailleurs permit de vivre. Tout ça donne envie…

  3. On recommence quand vous voulez Mesdames !!
    Je ne me suis toujours pas remise de cette superbe lumière, une expo qui nous habite longtemps après !
    Un doublé parfait…..

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