Les cabanettes : retour dans les 60′

(article non sponsorisé)

Nous avons eu un gros coup de coeur pour Arles lors d’un week-end à 2 l’année dernière pour voir in-extremis l’exposition sur Jean Prouvé.
Cette année nous ne voulions pas louper Les Rencontres d’Arles. Rien de mieux pour démarrer l’été en famille, dans la douce ville d’Arles. C’est un rendez-vous immanquable pour les amoureux, les amateurs ou les pros de la photo. Le programme est impressionnant, les expos toutes passionnantes et on ne peut que vous recommander une escapade arlésienne.

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Comment j’ai trouvé LA bonne adresse !

Les hasards des hashtags et des recherches sur internet m’ont fait découvrir l’hôtel des Cabanettes. Immédiatement, je replonge dans notre voyage californien et notre séjour à Palm Springs (il y a 3 ans déjà !) et sans chercher plus loin (ou plus près d’Arles) je réserve 2 chambres pour 5 dans cet hôtel aux airs de motel. Cet établissement est situé à 15 mn d’Arles en voiture, et sa piscine me parait idéale pour se délasser après les kilomètres à pieds qu’on aura imposés aux enfants la journée !

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Notre arrivée aux Cabanettes est saisissante : l’établissement est encore plus beau qu’en photos, dans un état impeccable et sans aucune transformation depuis sa construction.  On a discuté avec les gérants actuels, on a lu des tas de choses sur les fondateurs de l’hôtel, sur l’architecte Armand Pellier, sur les Cabanettes et la Camargue, et on comprend vite que ce petit bijou a une histoire fabuleuse qui lui a permis de traverser les décennies vaillamment.

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Les  Cabanettes, une histoire de rencontre

Les Cabanettes, c’est l’histoire de la rencontre de Louise et Marc Berc, visionnaires sur le type d’établissement hôtelier qu’ils souhaitaient créer, avec  Armand Pellier, un architecte aux influences modernistes appuyées. La première phase de l’hôtel est construite entre 1965 et 1967, pendant les 30 glorieuses et le développement du tourisme. Entre 1976 et 1978, la seconde phase est construite, toujours par Armand Pellier, doublant la capacité d’accueil. Suzette, la fille de Louise et Marc, et son époux rejoignent les Cabanettes et poursuivent l’aventure hôtelière jusqu’en juillet 2019.

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Armand Pellier, l’architecte

Armand Pellier (1910-1989) est un sculpteur, tailleur de pierre, carrier et architecte français, amoureux de la Camargue et du Gard. Sa formation de sculpteur aux Beaux-Arts et sa fascination pour les constructions aux tracés régulateurs issues du nombre d’or donnent à ses créations architecturales une force et une présence intenses : travail sur le volume, sur les rapports d’échelles et sur l’intégration dans un contexte donné. L’architecture d’Armand Pellier interagit avec le site et on pense évidemment à Frank Lloyd Wright ou Richard Neutra, et aux réalisations californiennes de l’Entre-deux-guerres.

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Aux Cabanettes, il a un terrain de jeu favorable à sa créativité et travaille avec des matériaux locaux. C’est un ensemble entier qu’il conçoit : volumes, décoration, espaces extérieurs, tout passe par l’imagination d’Armand Pellier. Les pièces à vivre sont largement ouvertes sur l’extérieur, gommant la limite intérieur/extérieur. Les chambres sont accessibles par un couloir/coursive peu éclairé signifiant l’entrée dans les espaces de l’intimité.
Une  cheminée en pierre du Pont-du-Gard occupe une position centrale dans la pièce à vivre : un véritable invitation à se retrouver autour.La composition globale inclue les espaces extérieurs : la piscine est un élément central dans la composition et fait complètement partie de la structure architecturale de l’ensemble.

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Gaëlle et Aaron, la continuité

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Depuis juillet 2019, c’est Gaëlle et Aaron qui sont aux commandes des Cabanettes. Après avoir travaillé des années dans le milieu hôtelier à New-York, puis dans leur hôtel de Draguignan, ils ont eu le coup de foudre pour cet établissement à reprendre, et on les comprend !

En conservant le cachet et l’esprit des Cabanettes, ils ont pour objectif de maintenir l’offre proposée tout en la diversifiant, de moderniser la literie, apporter quelques modifications pour le confort des hôtes. Ils réfléchissent aux espaces extérieurs à mettre en valeur, ils ont des idées à foison, et on peut leur faire confiance pour donner un nouveau souffle aux Cabanettes !

Notre expérience aux Cabanettes

Nous avons réservé 2 chambres en demandant à ajouter un lit supplémentaire dans une des 2 chambres, et c’était parfait. Nous avons adoré l’esprit Motel américain de cet hôtel. En arrivant le vendredi soir, nous avions la piscine pour nous, pour le plus grand plaisir des enfants. Tout était impeccable : de l’accueil à notre arrivée au confort des chambres.

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Nous avons passé un superbe week-end en famille à Arles, et les Cabanettes a grandement participé à cette réussite. Le fait de vivre (ou en tous cas d’expérimenter pour une nuit ou 2) dans les architectures qui nous font vibrer est un tel bonheur : ce ne sont plus seulement des théories, des oeuvres d’architectes ou des photos que nous admirons, ça devient une véritable expérience et c’est fascinant.

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Hôtel les Cabanettes  > le site
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13200 Saliers

J’ai quelques petites idées pour d’autres escapades liant visites et architectures iconiques, à suivre … !

Escapade entre Drôme et Ardèche : place aux papilles !

Suite du séjour découverte avec Ardèche Hermitage Tourisme
Après les activités au grand air, et les visites patrimoniales insolites, place aux gourmandises, à la gastronomie et autres douceurs ! Activités au grand air, visites patrimoniales, il ne manquait que la découverte de spécialités régionales pour parfaire le séjour. Et là, on a été gâté !
On peut dire sans hésiter que la région mérite le détour pour les papilles, :gourmets et œnophiles, cette région est à visiter absolument.
Ces 5 adresses en 2 jours me laissent un souvenir gustatif que je ne suis pas prête d’oublier.

la Cité du Chocolat

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La Cité du Chocolat, à Tain l’Hermitage est incontournable. Sur 2000 m2, on découvre le chocolat sous toutes les coutures : ses goûts, les savoir-faire autour de cette pépite, le fonctionnement d’une plantation de cacaoyers et la découverte interactive, ludique et gourmande d’un atelier de pâtissier. C’est une immersion dans le monde du chocolat fantastique et on déguste au long de la visite une vingtaine de chocolat  ! Avis aux amateurs.

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Le Comptoir Porcelana est l’espace restauration de la Cité du Chocolat et propose une expérience culinaire étonnante où le chocolat est omniprésent.

Vous trouverez un autre article sur la cité du Chocolat dont nous avions fait une visite en famille il y a 2 ans, avec Franck Vidal, son directeur, qui nous avait guidé toute la journée avec passion !

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La Cité du Chocolat est en bord de Rhône, et pour déjeuner nous avons découvert la Péniche d’Edward Cristaudo, amarrée à quelques encablures.

la Péniche de Cristaudo

Le jeune chef de cuisine étoilé Edward Cristaudo propose une cuisine façon bistro le midi et gastronomique le soir dans cette péniche atypique et convivale. La formule du midi est imbattable et on s’est franchement régalé !Un carpaccio dechampignons de Paris à tomber, une blanquette de veau du Chef dont je me souviens encore, une mousse au chocolat Caramélia Valrohna, avec verre de vin de la région évidemment, c’était tellement parfait !

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Le café pris en terrasse tout en papotant avec Edward nous racontant son parcours et ses convictions a clôturé le déjeuner d’une façon bien agréable.

l’hôtel du Pont du Chalon

Au coeur de la Drôme des Collines, cette maison centenaire est une belle adresse pour loger dans la région. L’Hôtel du Pont du Chalon est dôté d’un accueil parfait, le diner était délicieux (produits frais et de saison, cuisine raffinée), les chambres sont confortables et la déco est très soignée.

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La boulangerie Ronjat

La boulangerie Ronjat existe depuis le 18ème siècle et transmet son savoir-faire depuis 8 générations ce qui en fait la plus vieille dynastie de boulangers et de fabricants de pognes de toute la région. la pogne, c’est une sorte de brioche au levain parfumée à la fleur d’oranger à ne pas confondre avec le Saint-Genix, (pogne avec des pralines) qui est une invention plus récente.
Michèle, Philippe et Catherine sont frères et soeurs et font vivre aujourd’hui la boulangerie : même fournil et même recette secrète !
Je suis rentrée à Lyon avec une belle pogne, elle a disparu en quelques minutes, à peine arrivée !

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l’école de cuisine japonaise Umia

L’école de cuisine Umia est un projet imaginé par Rika, japonaise et épouse de Frédéric Bau (pâtissier et directeur de la création chez Valrhona). Au delà de la cuisine, c’est un véritable art de vivre à la japonaise qu’enseigne Rika.
Rika propose d’apprendre à fabriquer Sushis, Sashimis, Bento, Cuisine Manga tel que Ramen, Gyoza, Okonomyaki …
Grâce aux précieux conseils de Rika, à la bonne humeur contagieuse, nous avons appris à composer un Donburi (plat traditionnel composé d’un bol de riz sur lequel on dispose toutes sortes de garnitures) dans sa belle cuisine récente et équipée d’un fameux four Panyol.

Autour de la table conviviale nous avons ensuite dégusté nos créations. Je suis complètement sous le charme des saveurs de cette cuisine.

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Pour finir, un grand merci à Christophe et Nicolas d’Ardèche Hermitage Tourisme ainsi qu’à Clara de l’agence Esprit des Sens. C’était un voyage découverte parfait, d’une région si proche et si dépaysante de Lyon. A refaire très vite en famille ! J’espère que ces bonnes adresses vous donneront envie de découvrir ces terroirs fabuleux.

PLUS D’INFOS
pour préparer une escapade dans cette jolie région :

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Depuis Lyon, Tain-l’Hermitage est à 1H15 en voiture par l’A7, et à moins d’une heure de train, depuis les gares de Part-Dieu, Perrache et Jean Macé.
Ardèche-Hermitage Tourisme
la Cité du Chocolat
la Péniche d’Edward Cristaudo
L’Hôtel du Pont du Chalon
La boulangerie Ronjat
L’école de cuisine Umia

Escapade entre la Drôme et Ardèche : 2 visites insolites !

Suite du séjour découverte avec Ardèche Hermitage Tourisme
Après les activités au grand air, voici de quoi alimenter le volet patrimonial. On peut relier tellement d’aspects au Patrimoine : la gastronomie, le Terroir, les Monuments Historiques…
Je raconte ici 2 visites insolites du Patrimoine de cette région : l’Entreprise Panyol, Patrimoine Vivant et le Château de Charmes, monument historique qui vaut la visite tant elle est unique !

Une entreprise d’exception : Le Panyol

Dans la notion de « Patrimoine », on oublie souvent la notion de Patrimoine Vivant et celle-ci me touche particulièrement. J’en profite pour faire une petite parenthèse sur les entreprises labellisées « EPV » (Entreprise du Patrimoine Vivant). Ce label est une marque de reconnaissance de l’Etat mise en place pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. En mettant en avant ces entreprises, on protège et on transmet un savoir-faire traditionnel et artisanal attaché à une région, un terroir, une entreprise.
Le label EPV est justement attribué à l’entreprise Le Panyol, fondée en 1840 à Tain l’Hermitage, spécialisée dans la fabrication de produits en terre cuite réfractaires à base de la terre locale : la Terre Blanche de Larnage.
A la fois four à pizza, four à pain et barbecue on peut tout faire question cuissons avec un four Panyol : cuire, saisir, griller, braiser, dorer, mijoter, sécher, fumer.

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Sa grande inertie thermique et sa faible consommation d’énergie en font un produit efficace. Aujourd’hui ce produit traditionnel s’inscrit dans la modernité en améliorant le processus de fabrication et les connaissances de cette Terre Blanche réfractaire. Il ne s’adresse plus seulement à des boulangers ou des spécialistes de la pizza : les fours sont vendus à des particuliers dans un format adapté mais aussi aux professionnels cuisinant au feu de bois.

Certains jours, on peut visiter cette entreprise d’exception, infos par ici.

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De quoi chauffer la maison, cuisiner et tricoter au coin du feu, perso, je crois que j’ai trouvé mon graal ! Reste à trouver … une maison et surtout une plus grande cuisine ;-)

Dans le prochain article, consacré à l’aspect gastronomie, on verra un test dans un four Panyol… magique !

une visite hors du temps : le Chateau de Charmes

Dans la partie patrimoine historique, arrêtons-nous un instant sur le Château de Charmes, au coeur de la Drôme des Collines. Charmes sur l’Herbasse est le village natal du célèbre Facteur Cheval, ce château n’est sans doute pas étranger à son désir de Palais Idéal.
Curieux et amateur de visites insolites ? ce château est à voir absolument !

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Le château de Charmes, édifié sur sa motte castrale depuis le Xème siècle, a été fortement endommagé durant la dernière décennie par les squats et le pillage.

Aujourd’hui, Nicolas, 23 ans, est le repreneur du château et sa détermination et son enthousiasme laissent envisager une belle nouvelle page à cet édifice impressionnant !
Associés, bénévoles et passionnés l’aident dans cette action de restauration du château, celle-ci étant la plus éco-responsable possible : réemploi de matériaux, dons et mobilier personnel pour le meubler.

Pour donner un autre axe de visite au château, un étage est consacré aux événements culturels et aux expos d’art contemporain. On y imagine tout à fait des tournages de films, des shootings de mode… une rencontre entre patrimoine de cette demeure et modernité.

Les styles architecturaux se sont succédés au fil des siècles (ouvertures modifiées, bassins ajoutés, décors…) et finalement aujourd’hui le souhait des repreneurs est de garder la trace des époques, sans rénovation invasive. De plus, ce château est habité, on est donc loin du château-musée.

Cette démarche de rénovation et d’ouverture à tous confère au château une authenticité et une âme au charme suranné et on visite le château comme si on était chez nous ! Pas de pancartes, pas d’interdictions de s’asseoir ou de toucher, on est ici châtelain, le temps d’une visite. D’ailleurs, on a les clés !

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On est loin d’une visite classique enchainant les faits historiques et les traités d’architecture, ici on aime écouter les anecdotes racontées par Nicolas sur la vie de château et on découvre avec un plaisir rappelant les jeux de pistes les escaliers dérobés, les enfilades de pièces, la vue depuis le donjon, la geôle et la chapelle, seule pièce intacte après les pillages.

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Chaque recoin du château invite à la pause et à la contemplation. Rien n’est figé à Charmes, tout est vivant et on se sera pas surpris d’entendre le gramophone qui fonctionne vraiment !

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Par sa situation en hauteur, le château et ses terrasses offrent de belles vues sur la vallée en contrebas et sur les collines alentour.

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Je n’ai jamais vécu dans un château et pourtant cette cuisine m’a émue,  j’y ai retrouvé des sensations de l’enfance (l’odeur du feu, la paille du fauteuil qui craque, les beaux ustensiles à portée de main…) vécues dans des maisons de famille ancrées pour toujours dans mes souvenirs.

PLUS D’INFOS
pour préparer une escapade dans cette jolie région :

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Ardèche Hermitage Tourisme 
Le Panyol
Le château de Charmes

Escapade entre Drôme et Ardèche : prendre l’air !

Il m’aura fallu ce voyage de presse de 2 jours organisé par Ardèche Hermitage pour prendre la mesure de la richesse de ce territoire. A une heure Lyon, Tain l’Hermitage est l’escapade parfaite pour allier activités au grand air, gastronomie et curiosités. Je suis complètement tombée sous le charme des atouts de cette région, et ça ne sera pas la dernière escapade : forcément, il faut que j’approfondisse ces découvertes en famille ;-)

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Ces 2 journées étaient intenses en découvertes, j’ai dû faire un gros tri de photos tellement j’en avais prises ! J’ai cherché un angle pour vous relater tout ça. Chronologique ou géographique, thématique ? J’ai choisi l’option thématique puisque c’est dans mon cas celle qui permet souvent d’organiser mon escapade et mes découvertes.

A Tain l’Hermitage, on est à la confluence de terroirs et territoires (géographiques, géologiques, historiques) et cela donne une richesse incroyable (et à mon avis méconnue) à cette région.
Je parlerai donc ici de vélo électrique, de grand air et de jardin !
Dans l’article suivant, j’aborderai le patrimoine découvert et dans le dernier article l’aspect gastronomique.

A l’assaut de la Colline de l’Hermitage en vélo électrique

On ne peut évidemment pas parler de vélo sans évoquer la ViaRhôna, cette célèbre vélo-route qui relie le Léman à la Méditerranée : elle passe au pied des vignes et des arbres fruitiers et permet d’avoir une vue sur les fameux vignobles. Mais on peut aussi se balader à vélo entre les vignes et j’avoue que tester le vélo électrique dans ces collines fut une révélation !

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Grâce aux vélos à assistance électrique de Fabien (www.ausommelier.com) qui en loue au pied de la colline de l’Hermitage, à nous l’ascension jusqu’à la Chapelle de l’Hermitage, sans aucune difficulté !

A mi chemin, au cabanon, nous profitons d’une pause dégustation : nous avons rendez-vous avec Sylvie du Domaine Michelas St Jemms et Christelle du Domaine Betton qui nous font découvrir leurs délicieuses productions. Fabien qui organise des balades viticoles (à pied, en vélo et en petit train) nous explique les différents terroirs autour de l’Hermitage et le façonnage du paysage.

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La descente en vélo jusqu’à Tain permet de revoir le paysage dans l’autre sens, quel régal ! Le paysage s’étale à perte de vue, on pédale au coeur de mythiques vignobles et on prend la mesure de la difficulté à entretenir ces parcelles morcelées et escarpées, entourées de murets en pierres sèches.

A noter : Ardèche Hermitage Tourisme a publié un guide de 20 balades (entre 20 et 80 km) à vélo électrique, également disponible en ligne. Je crois qu’on va tenter bientôt un des parcours proposés !

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Visite contemplative : Le Jardin Zen d’Erik Borja

Et dire que ce jardin est si proche de Lyon ! C’est un incontournable dans les parcs et jardins remarquables ! Ruisseaux, cascades, étangs et rivières, cerisiers, bambous, gravier ratissé, bancs et Torii invitent à la promenade méditative. En harmonie avec la géographie et le climat de la Drôme, l’artiste Erik Borja commence en 1973 la création d’un jardin selon les principes du Feng-shui. On prend le temps de déambuler dans ce jardin libre, on fait des pauses sur les bancs prévus pour les vues sur la vallée de l’Isère et le massif du Vercors.
On termine la promenade méditative par une initiation aux mouvements Qi Gong, art énergétique de santé et de bien être. Merci à Laurence pour cette initiation !

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pour préparer une escapade dans cette jolie région :

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Depuis Lyon, Tain-l’Hermitage est à 1H15 en voiture par l’A7, et à moins d’une heure de train, depuis les gares de Part-Dieu, Perrache et Jean Macé.
Ardèche-Hermitage Tourisme
Location de Vélo chez Fabien
Le Jardin Zen d’Erik Borja
Domaine Michelas St Jemms
Domaine Betton
Fabien et ses vélos

Le site le Corbusier à Firminy

Lors de cette journée organisée par Saint Etienne Hors Cadre, j’ai eu la chance de découvrir le site Le Corbusier : on trouve à Firminy le plus grand ensemble architectural construit dans les années 60 en Europe.
Le site comprend la Maison de la Culture (seul bâtiment réalisé du vivant de l’architecte à Firminy, classée Unesco depuis 2016), le stade et la piscine (dont l’emplacement est défini par Le Corbusier en 1958 mais c’est André Wogenscky qui la conçoit), l’Unité d’habitation avec son école maternelle et  son toit-terrasse, et l’église Saint Pierre à la lumière incroyable.

La Maison de la Culture est le premier bâtiment construit par l’architecte, entre 1961 et 1965, dans le nouveau quartier de Firminy-Vert. Toujours en activité, cet édifice rassemble un vaste mobilier design des années 60.

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L’église Saint Pierre a vécu des rebondissements lors de sa construction et ce n’est qu’en 2006 qu’elle est totalement achevée, dans le respect du projet de Le Cobusier. La façade Est est perforée de la constellation d’Orion et un jeu de lumière naturelle a lieu tous les matins dans l’église.
Le jeu de couleurs se fait par le reflet de la lumière naturelle sur des surfaces peintes.

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La partie basse de l’église abritait les activités paroissiales et fait désormais office d’espaces d’expositions.
En ce moment, et jusqu’au 3 novembre 2019, filez voir la sublime exposition itinérante La Luce conçue par Nemo Lighting qui regroupe un ensemble exceptionnel de luminaires design de Charlotte Perriand et Le Corbusier. Luminaires originaux et rééditions, croquis et anecdotes illustrent la grande carrière internationale de l’architecte et de la designer. A noter : des indications à destination des enfants permettent à toute la famille de visiter cette expo.
Le travail de la lumière est également évoqué dans l’espace dédié au traitement de la lumière naturelle dans l’architecture de Le Corbusier, à voir !

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L’Unité d’habitation est la dernière édifiée parmi les 5 Unités d’Habitation bâties par le Corbusier. Commencé en 1965, le bâtiment est achevé par André Wogenscky. On y trouve les points fondamentaux de l’architecture de Le Corbusier : les pilotis (qui libèrent l’espace), la façade libre, le brise-soleil et le toit terrasse. L’ensemble est réalisé à l’échelle du « Modulor », la célèbre mesure de Le Corbusier.

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Seulement en visite guidée le samedi, on peut visiter l’appartement témoin : il n’a jamais été habité. Au départ appartement témoin pour les futurs habitants, aujourd’hui appartement témoin pour les visites !
Traversant, en duplex, 2 balcons, il bénéficie d’une belle lumière tout au long de la journée.

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Ce bâtiment de 130,35 mètres de long, 21 mètres de large et 56 mètres de haut, comporte 20 niveaux. Sept rues intérieures desservent à l’origine 414 logements de différents types (des duplex descendants et ascendants, soit une « rue » qui dessert 3 « niveaux ».

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L’école maternelle
A 50 m de hauteur, aux niveaux 18 et 19, c’est LA surprise de la visite ! L’école maternelle et le toit terrasse (au niveau 20). L’école ferme en 1998 après 30 ans d’utilisation. Des trois écoles que réalise Le Corbusier dans son oeuvre, celle-ci est la plus vaste et sans doute la plus aboutie.

Aujourd’hui, lors des visites, on découvre un espace fabuleux, des couleurs pimpantes et un cadre d’enseignement propice. Les salles et les espaces sont meublés et donnent l’idée de ce que les enfants vivaient à l’époque. J’aimerais bien rencontrer des anciens élèves pour connaitre leur ressenti d’avoir été dans une telle école ! C’est une visite très émouvante.

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Le toit terrasse était en partie la cour de l’école et en partie l’espace qui correspondait à la place centrale d’un village classique.

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Pour organiser votre visite sur le site Le Corbusier, rendez-vous sur le site. L’Unité d’habitation et son école maternelle ne se visite que le samedi en visites guidées sur réservation).

Pour aller plus loin, j’ai déjà relaté des visites sur des oeuvres de Le Corbusier ici  :
La chapelle de Ronchamp
le couvent de la Tourette

Un grand merci à Saint Etienne Hors Cadre pour l’organisation de cette journée incroyable !
J’ai une envie d’escapade incluant le logement dans cette immersion dans l’architecture du 20e siècle, j’espère pouvoir la réaliser bientôt. Stay tuned !

Me, you, nous : créons un terrain d’entente

« Me You Nous, Créons un terrain d’entente » c’est le thème de la Biennale Internationale du Design, qui se tient à Saint Etienne jusqu’au 22 avril 2019. De Lyon on accède à Saint Etienne en 50 mn de train. Dès l’arrivée à la gare, on est dans le bain : c’est la Biennale ! Elle nous invite à tisser des liens dans un monde qui vit de profondes mutations, et le ruban (fleuron stéphanois d’ailleurs !) permet le lien visuel.

Biennale Internationale du Design, qui se tient à Saint Etienne jusqu’au 22 avril 2019. De Lyon on accède à Saint Etienne en 50 mn de train. Dès l’arrivée à la gare, on est dans le bain : c’est la Biennale ! Elle nous invite à tisser des liens dans un monde qui vit de profondes mutations, et le ruban (fleuron stéphanois d’ailleurs !) permet le lien visuel.

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Commençons par le petit déjeuner dans les locaux de Saint Etienne Hors Cadre.
Saint Etienne Hors Cadre c’est quoi ? C’est une nouvelle vision de l’Office du Tourisme classique, une vision dynamique et croisant les centres d’intérêts, une nouvelle façon de visiter le territoire stéphanois, une invitation à sortir des sentiers battus et à s’ouvrir l’esprit.
Pour préparer une escapade à Saint Etienne, je vous conseille vivement le site de Saint Etienne Hors Cadre, qui regorge de bons plans et d’idées pour découvrir son territoire.

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Comme à chaque Biennale, je suis stupéfaite par la densité des propositions. Plus d’une centaine d’expos, de concerts, de performances, de rencontres… Et le thème cette année se prête particulièrement à cette multitude de terrains d’entente festifs, conviviaux et accessibles à tous. Dans le cadre d’une journée organisée par Saint Etienne Hors Cadre, j’ai abordé la Biennale avec une visite guidée éclairant indéniablement le message diffusé.

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Lisa White, commissaire principale de la Biennale 2019 considère le design comme un sport d’équipe : fini le design qui se limite à l’objet qu’on expose, fini le design « star ». La question du design réside désormais dans un thème global : pour qui ? pour quoi ? comment ? (au-delà de la seule préoccupation esthétique). Les ressources existent, les matériaux aussi, cessons d’en extraire ou d’en créer de nouveaux, posons-nous la question de la production en lien aux usages et aux besoin. Et si on pensait le design comme un vecteur nous permettant de construite un avenir commun allant au delà de nos différences ?

P1210299Entre tradition et innovation, découvrez sur le site de la Manufacture une quinzaine d’expositions sur la thématique du terrain d’entente. J’aime ces manifestations où chacun y trouve son compte, où les niveaux de lectures sont multiples, si bien que les discussions inter-générations sont riches d’enseignements. J’aime ces lieux où l’on se sent partie prenante, tant par les questions qu’ils suscitent que par ce sentiment d’être au bon endroit !

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Au coeur de la Manufacture on peut profiter d’une pause au café Le Point de Croix, esprit récup, recyclage et réemploi, forcément, ça va dans le thème !

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Si vous allez découvrir Saint Etienne en semaine, vous pouvez aller déjeuner à la Fabuleuse Cantine, un lieu atypique de restauration et de convivialité au sein du site de la Manufacture. La cuisine élaborée par le chef Boris Fontimpe est très créative et  issue de la lutte contre le gaspillage alimentaire :

P1210288Ce billet est loin d’être exhaustif, aussi je vous invite à aller consulter le programme de la Biennale et à vous concocter un programme de visites selon vos envies ! Mais ne tardez pas, il reste quelques jours avant la fin de cette édition.

En réalité, si je n’ai pas pu tout voir de la Biennale sur le site de la Manufacture, c’est parce qu’on en profitait pour visiter aussi le site Le Corbusier … objet d’un prochain article !

Un grand merci à Saint Etienne Hors Cadre pour l’organisation de cette journée incroyable !https://www.emmaducher.com/blog/wp-content/uploads/2019/04/P1210170-800×501.jpg » sizes= »(max-width: 709px) 85vw, (max-width: 909px) 67vw, (max-width: 984px) 61vw, (max-width: 1362px) 45vw, 600px » srcset= »https://www.emmaducher.com/blog/wp-content/uploads/2019/04/P1210170-800×501.jpg 800w, https://www.emmaducher.com/blog/wp-content/uploads/2019/04/P1210170-300×188.jpg 300w, https://www.emmaducher.com/blog/wp-content/uploads/2019/04/P1210170.jpg 1000w » alt= »P1210170″ width= »800″ height= »501″ />

Commençons par le petit déjeuner dans les locaux de Saint Etienne Hors Cadre.
Saint Etienne Hors Cadre c’est quoi ? C’est une nouvelle vision de l’Office du Tourisme classique, une vision dynamique et croisant les centres d’intérêts, une nouvelle façon de visiter le territoire stéphanois, une invitation à sortir des sentiers battus et à s’ouvrir l’esprit.
Pour préparer une escapade à Saint Etienne, je vous conseille vivement le site de Saint Etienne Hors Cadre, qui regorge de bons plans et d’idées pour découvrir son territoire.

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Comme à chaque Biennale, je suis stupéfaite par la densité des propositions. Plus d’une centaine d’expos, de concerts, de performances, de rencontres… Et le thème cette année se prête particulièrement à cette multitude de terrains d’entente festifs, conviviaux et accessibles à tous. Dans le cadre d’une journée organisée par Saint Etienne Hors Cadre, j’ai abordé la Biennale avec une visite guidée éclairant indéniablement le message diffusé.

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Lisa White, commissaire principale de la Biennale 2019 considère le design comme un sport d’équipe : fini le design qui se limite à l’objet qu’on expose, fini le design « star ». La question du design réside désormais dans un thème global : pour qui ? pour quoi ? comment ? (au-delà de la seule préoccupation esthétique). Les ressources existent, les matériaux aussi, cessons d’en extraire ou d’en créer de nouveaux, posons-nous la question de la production en lien aux usages et aux besoin. Et si on pensait le design comme un vecteur nous permettant de construite un avenir commun allant au delà de nos différences ?

P1210299Entre tradition et innovation, découvrez sur le site de la Manufacture une quinzaine d’expositions sur la thématique du terrain d’entente. J’aime ces manifestations où chacun y trouve son compte, où les niveaux de lectures sont multiples, si bien que les discussions inter-générations sont riches d’enseignements. J’aime ces lieux où l’on se sent partie prenante, tant par les questions qu’ils suscitent que par ce sentiment d’être au bon endroit !

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Au coeur de la Manufacture on peut profiter d’une pause au café Le Point de Croix, esprit récup, recyclage et réemploi, forcément, ça va dans le thème !

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Si vous allez découvrir Saint Etienne en semaine, vous pouvez aller déjeuner à la Fabuleuse Cantine, un lieu atypique de restauration et de convivialité au sein du site de la Manufacture. La cuisine élaborée par le chef Boris Fontimpe est très créative et  issue de la lutte contre le gaspillage alimentaire :

P1210288Ce billet est loin d’être exhaustif, aussi je vous invite à aller consulter le programme de la Biennale et à vous concocter un programme de visites selon vos envies ! Mais ne tardez pas, il reste quelques jours avant la fin de cette édition.

En réalité, si je n’ai pas pu tout voir de la Biennale sur le site de la Manufacture, c’est parce qu’on en profitait pour visiter aussi le site Le Corbusier … objet d’un prochain article !

Un grand merci à Saint Etienne Hors Cadre pour l’organisation de cette journée incroyable !

des nouvelles et Firewood

Pour vous raconter un peu, ça s’agite pas mal côté tricot : des designs en cours (plein !), de  chouettes collab’ à venir, des projets dans l’édition, mes journées sont bien occupées par la maille !

Et évidemment, LE projet qui ne quitte pas mon bureau (ni ma tête) : Le Knit Eat Festival qui aura lieu le we du 6 et 7 avril 2019 à Lyon et que j’organise avec Nathalie. Des exposants de laines et accessoires pour tricoter, des workshops, des stands food merveilleux, ça fourmille dans tous les sens !
Le site n’est pas encore activé pour en savoir plus, mais n’hésitez pas à suivre le compte instagram de Knit Eat pour avoir les infos au fur et à mesure.

BLOC

A propos de collaboration, je viens de créer Firewood.
Firewood, c’est le nom du nouveau modèle de tricot que j’ai imaginé pour les superbes fils de The Fiber Co. Si vous ne connaissez pas encore cette compagnie, je vous recommande un petit tour sur leur site, vous en prendrez plein les yeux, et si comme moi les paysages du nord vous font rêver, vous aurez envie de faire une virée en Angleterre !
Voici la liste des distributeurs de cette marque en France.

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J’ai créer ce modèle pour le fil Arranmore : une merveille de fil 80% Merino wool, 10% cashmere et 10% soie, pour des aiguilles n°5 ou 6. La texture est à la fois légère et bien présente, j’ai adoré les nuances dans chaque couleurs.

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J’ai tout de suite eu envie d’un bon gros pull, avec une maille épaisse et ce fil me rappelait les fils un peu rustique des pulls qu’on porte volontiers pour une randonnée en forêt, l’aspect moelleux en plus !La gamme de couleurs est dans les tons que j’aime tant, un peu sourds et pourtant bien relevés, j’ai travaillé sur une gamme qui rappelle les années 50 : un bleu canard, un vert très clair, le tout relevé par un rouge tonique.
Immédiatement j’ai travaillé un motif pour un jacquard dans le même esprit, un motif géométrique et répétitif sur tout l’ouvrage.

Pour Firewood, j’ai donc décliné cette envie de bon gros pull en 6 tailles, du XS (porté par Zélie sur les photos) au XXL. Et grande première, la fiche existe aussi en anglais (merci pour l’indulgence des anglophones !).

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Firewood est un modèle qui se tricote en une seule pièce, sans couture. Les explications sont détaillées et comportent des schémas quand ils me semblaient nécessaires (notamment pour bien comprendre les rangs raccourcis). N’hésitez pas à me faire vos retours !
J’ai hâte de voir vos Firewood sur les réseaux sociaux.

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Pour vous procurer les explications de Firewood, c’est par ici :

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Remember September

Il y a plus d’un an, j’ai imaginé le gilet que Caroline porterait à son mariage. Douillet et ajouré, comme la dentelle de sa robe, il s’est avéré finalement indispensable pour la soirée fraiche du mariage, au milieu du mois de septembre en pleine campagne bourguignonne. En souvenir de ce joli jour où Caroline est devenue officiellement la femme de mon petit frère Matthias, j’ai nommé ce gilet ajouré « Remember September ».

Capture d'écran 2018-11-01 13.43.12 Capture d'écran 2018-11-01 13.44.36 Capture d'écran 2018-11-01 13.45.00Les explications m’étaient souvent réclamées sur les réseaux sociaux, il faut dire que j’ai bien trainé. Entre temps, il y a eu d’autres projets : un livre notamment (et un autre en cours, mais chuuuuut !), le développement des évènements tricot Knit Eat sur Lyon et bientôt ailleurs, et d’autres projets tricots dont je vous reparlerai bientôt.

Mais il est là ! Remember September est prêt, j’ai pris beaucoup de plaisir à ajuster ce modèle, et j’ai apporté beaucoup de soin aux explications, avec des grilles et du texte pour les points ajourés (je sais que certains tricoteurs préfèrent suivre des grilles et d’autres du texte, alors j’ai mis les 2) , avec des schémas quand ils me semblaient nécessaires (notamment pour bien comprendre les rangs raccourcis). N’hésitez pas à me faire vos retours !
J’ai hâte de voir vos Remember September sur les réseaux sociaux.

Pour vous procurer les explications de Remember September, c’est par ici :

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Ce gilet est d’une légèreté incroyable : j’ai tricoté 2 fils en même temps, ultra légers, ce qui donne un gilet qui pèse environ 200 g !
J’ai utilisé ensemble le fil Kid Silk et le fil Yakusi (chez Kremke Soul Wool) et les gammes sont tellement chouettes que les harmonies sont infinies. Chez Fibres Collection, vous trouverez la liste des revendeurs de ces jolis fils en France. On peut substituer le fil Yakusi par de la Baby Alpaga, c’est sans doute plus courant à trouver !

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Voilà, je continue sur ma lancée, d’autres modèles sont en cours de rédaction et shooting, plus d’infos bientôt.

mon Winterfell d’automne

En avril dernier, je suis allée au Fil de la Manche, un salon pour les passionnés de fibres et de couleurs. La sélection d’exposants était chouette, la proximité de l’Angleterre m’a permis de faire de belles découvertes !

Et puis à chaque fois que je vois La Bien Aimée, je retombe en amour devant ses gammes de couleurs et de dégradés. J’avoue que jusqu’à maintenant, je n’avais pas osé me lancer dans une grande pièce tricotée en dégradé de couleurs. Alors je craquais pour un écheveau juste parce que son dégradé était à tomber ! Et puis Aimée présentait au salon le superbe gilet Winterfell de Katrin Schneider : coup de coeur pour le modèle avec sa forme simple et ses jolies lignes en diagonales sur les devants.
Aimée m’a aidée à choisir des écheveaux pour élaborer un joli dégradé, attention, une grande première arrivait avec un beau dégradé d’automne !

J’aime tellement ces constructions top down, sans coutures. J’ai fait quelques calculs de proportions pour prévoir un dégradé identique aux manches. Aux changements de coloris, je tricotais alternativement 2 rangs du coloris en cours et 2 rangs du coloris à venir.
Pour info : depuis aujourd’hui, vous pouvez retrouvez la traduction française de ce modèle.

Je suis ravie d’avoir testé le tricot en dégradé sur un si beau modèle !

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P1180848Toutes les infos sont sur mon Ravelry :
Modèle Winterfell de Katrin Schneider
en Merino Sport de La Bien Aimée
(1 écheveau de chaque : Drogon, Peerie Voe, San Tokki,Peerie Tokki)
boutons en porcelaine de l’Atelier Camelir.

Petite remise en jambes !

couv

Après un désert couturesque de 5 ans, j’ai retrouvé avec plaisir le chemin de la machine à coudre, grâce aux demandes de Violette et Zélie.
Jusqu’au début de leurs années de primaire, j’ai beaucoup cousu pour elles, et puis petit à petit j’ai compris que leur intérêt pour le Home Made by Mum s’émoussait doucement ! Ma machine à coudre est restée quelques années quasiment silencieuse. Et puis cette année, Zélie (qui rentre en 4e) a commencé à coudre des petites bricoles pour elle. Elle a voulu coudre un pantalon, un vrai, avec fermeture éclair, poches, pinces…

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P1180382 Il faut dire que depuis quelques années, l’offre de patrons modernes convenant parfaitement aux jeunes filles s’est bien étoffée.
On a cherché ensemble la forme qu’elle voulait (Zélie sait exactement ce qu’elle veut, pas question de tenter un petit changement d’orientation) et on a tenté le patron du pantalon Bruges, d’Orageuse. Je lui ai expliqué les bases, elle a relevé le patron seule pour sa taille, on a taillé le tissu puis cousu le pantalon ensemble.
J’ai trouvé le patron Bruges parfaitement expliqué, le pas à pas est facile à suivre et à comprendre, et ça m’a bien remotivée à coudre.

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pantalon Bruges, patron Orageuse
coupon de tissu Toto Tissu, Lyon

La pantalon lui va parfaitement, elle est ravie du résultat, c’est le pantalon qu’elle porte et reporte depuis qu’il est cousu. L’expérience était tellement chouette que je pense que ça ne sera pas le dernier !
On va tenter le pantalon en velours à grosses côtes pour cet hiver, affaire à suivre …
En attendant j’ai promis à Violette ma lycéenne, de terminer le combishort commencé pour elle cet été.
Et moi je suis ravie d’avoir repris la couture, pour le plus grand plaisir de mes grandes !